L'ile des fous

Grâce à notre bateau capable de traverser Calm Belt, nous retournâmes sans difficultés sur Grand Line. Une fois là bas, nous accostâmes par hasard sur une petite ile. Enfin, petite... La partie sur laquelle nous avions accosté n'était du moins pas très peuplée. Nous n'y trouvâmes qu'une petite communauté de gens qui semblaient se contenter de leur guitares, de leur tambours et des drôles de champignons qu'ils faisaient pousser. Tulun et Veccio voulant rester avec eux quelques temps, Bjorn et Chiam voulant trouver de l'or et moi voulant explorer l'île, nous décidâmes de nous séparer et de nous retrouver à cet endroit le soir même. Je partis donc en direction de la jungle qui semblait être dominante sur l'ile. Ceci se révéla vit faux. Après une ou deux heures de marche, j'arrivai dans une ville très agitée. Quand je sortis d'entre deux buissons, le corps d'un homme passa en volant à quelques centimètres de moi. Un autre arriva aussitôt, se jeta sur lui et lui enfonça un couteau dans la gorge. Pense: Je crois que c'est pas pour moi ici! Je partis donc en direction d'un petit bistrot qui avait l'air plus calme que les autres. Un vieil homme assez costaud nettoyer des verres pendant qu'un groupe de personnes à l'apparence assez étrange discutait devant un plat de riz. Je m'assis au comptoir puis commandait une choppe de bière et une tarte aux cerises. Lorsque le barman eut enfourné la tarte, j'engageai la discussion avec lui.
Je viens d'arriver ici. J'ai l'impression que c'est très agité ici. Est-ce juste une impression?
Non mon petit. C'est vraiment le cas. Cette ville est une zone de non-droit où même la marine n'ose plus mettre les pieds. Ici c'est la loi du plus fort. Ce sont les pirates qui font la loi.en désignant le groupe autour de la table Eux par exemple ce sont de grands pirates. Leur chef a une prime de 100 000 berrys et celle des autres doit tourner autour des 60 000. Ils sont l'un des équipages les plus puissants ici. D'un autre côté... Ce sont les équipages puissants qui font le moins de dégâts. Ils massacrent ceux qui se montrent trop agaçants mais ça ce limite à ça. Les autres s'entretuent. Il ne passe pas un jour sans qu'il y ai un meurtre. Je vous le dis, cette ville c'est une folie. Quittez là pendant qu'il en est encore temps.
Et vous, pourquoi ne quittez vous pas la ville?
Pour éviter que ça ne dégénère trop. Car, malgré les apparences, je suis un puissant guerrier. J'essaie donc de faire régner un peu d'ordre. Si il n'y a pas de pirates dégénérés ici ce n'est pas à cause de la bouffe. C'est qu'ils ont peur de moi. Ils savent que si ils se battent dans mon bar, je les tuerai. Et vu que ils se battent trois fois plus dans les bars qu'ailleurs...
Le groupe de pirate se leva alors, posa une liasse de billets sur le comptoir puis s'en alla.
Ça fait un sacré paquet d'argent tout ça! Ils ont tant mangé que ça?
Tout ça n'est pas que pour ce qu'ils ont mangé. Disons que j'ai... Un petit service à leur rendre en échange de ces billets. Tiens, d'ailleurs. Si tu fais le boulot à ma place tu touchera la moitié de ce paquet d'argent. Ça te va?
C'est quoi le boulot?
Sur la côte ouest, un groupe de gens un peu bizarres à établi son campement. Ton boulot est de tous les éliminer sauf un que tu devra ramener ici. Celui que tu dois ramener répond au nom de Pikti Goreng. Voici sa photo. Il sortit alors un bout de papier froissé de sa poche et me le tendit.Alors tu t'en sens capable?
Avant,... J'aimerais que vous répondiez à mes questions.
Bien sûr.
Pourquoi voulez-vous tuer ces gens et pourquoi Pikti Goreng doit être ramené et pas les autres?
Tu es trop curieux petit. Trop curieux...
Je pris alors un couteau qui trainait et lui plaça sous la gorge.
Bon, ok... Ils ont une plantation de champignons assez... Spéciaux. Et ces champignons valent une fortune. Mais comme ces imbéciles se foutent de l'argent... On est obligé d'utiliser la manière forte.
Mais c'est dégueulasse!
C'est la dure réalité petit. Ici c'est bouffer ou se faire bouffer...
Je déchirai alors la photo puis partis en criant bien fort qu'il était un assassin et que je ne travaillerais jamais à son compte. Quelques minutes plus tard, je me réveillai, attaché à un poteau dehors. Une pancarte à côté de moi disait que l'on pouvait me taper à volonté pour 300 berrys. pense: Mais c'est inhumain! J'étais là, humilié. Les gens donnaient l'argent à l'homme qui se tenait à côté de moi puis me frappaient avec un violence inouïe. Mon costume était rouge de sang. Je souffrais atrocement lorsque la capitaine de l'équipage que j'avais rencontré dans le bar traversa la foule et donna 2 000 berrys à l'homme qui récoltait les fruits de ma douleur. Pense: Cette fois, je suis foutu! Mais, à ma grande surprise, il détacha mes liens puis m'emmena hors de la grande place, près d'un petit ruisseau.
Eh ben! Décidément mon vieux ils t'ont pas raté! Allonge-toi ici. Le médecin de mon équipage va arriver et s'occuper de toi.
Je ne comprenais pas pourquoi il faisait tout ça mais je n'allais pas m'en plaindre. Je ne comprenais pas non plus pourquoi est-ce qu'il m'avait appelé « mon vieux » Je n'eus pas le temps de me poser plus de question. Une femme splendide s'approcha alors de moi, suivie du capitaine. Pense: Ce doit être le médecin. Elle fit craquer ses doigts, ouvrit sa mallette pleine d'outils qui me faisaient plus penser à de la charcuterie qu'autre chose puis se pencha sur moi puis elle déboutonna ma veste pour voir mon torse meurtri.
Je ne peux pas faire grand chose ici. Il faudrait l'amener à Banaro. Il doit y avoir ce qu'il faut là bas.
Le médecin siffla et deux malabars arrivèrent, me posèrent sur un brancard et commencèrent à le porter. Épuisé, je m'endormit. Je ne me réveillai que lorsque le bateau de l'équipage s'arrêta aux campement où étaient restés Veccio et Tulun. Je ne pus pas bouger mes membres endoloris pour prévenir les autres que j'étais là et que j'allais bien. Lorsque le bateau repartit, il me sembla que Chiam qui revenait alors m'avais vu.

Grâce à notre bateau capable de traverser Calm Belt, nous retournâmes sans difficultés sur Grand Line. Une fois là bas, nous accostâmes par hasard sur une petite ile. Nous n'y trouvâmes qu'une petite communauté de gens qui semblaient se contenter de leur guitares, de leur tambours et des drôles de champignons qu'ils faisaient pousser. Comme nous n'étions pas d'accord sur la suite, nous décidâmes que chacun irait où il voudrait et que nous nous rejoindrions le soir au campement. Moi et Bjorn partîmes à la recherche d'un trésor répertorié dans "Les carnets de bord d'un bourlingueur". Nous nous enfonçâmes donc dans cette jungle épaisse. Nous marchions en quête de l'endroit indiqué dans le bouquin, l'arbre au feuilles bleues. Malgré toutes nos recherches, nous ne trouvions rien de semblable. Un arbre aux feuilles bleues c'est quand même pas très discret! Épuisés, nous voulûmes rentrer lorsque je vit un singe avec une poignée de feuilles bleutées dans la main. Nous reprîmes alors les recherches et, à mon grand étonnement, l'arbre n'était pas un énorme arbre dans toute sa splendeur mais un petit arbuste. Je pris alors le livre de mon sac et commença à en lire un passage.
Cet arbre bleu sera mon point de repère. Je ne dois surtout pas oublier l'emplacement de mon trésor le plus cher. Je l'enterrerais au pied de cet arbre. Il y a juste à creuser là? Bon, ok! Bjorn commença à creuser puis trouva finalement un coffre à 50 cm du sol.
C'est pas possible que ce soit aussi facile. Doit y avoir un piège!
Je partageais également son avis mais n'allais pas me plaindre de la facilitée. Après tout, ça fait pas de mal des fois des trésors faciles à avoir. Quand nous ramenâmes le trésor au campement, nous y vîmes un bateau dans lequel j'aperçus Ilian couché et l'air mal e point. Je n'eus malheureusement pas le temps de régler leur compte à ceux qui l'avaient enlevé. Je courus cependant vers le bateau et je fus suivi par tous. Une fois à bord, sans que personne ne pose de questions, je me mis à la barre et me mettais à suivre l'autre bateau. Les autres me posaient des questions mais peu importe, je ne les écoutais pas. La poursuite se poursuivit durant plusieurs jours durant lesquels je restais à la barre. Je ne mangeais pas, ne parlais pas et ne buvais que le minimum. J'étais devenu comme un zombie. Avec seul but de récupérer Ilian. Au bout de ces quelques jours, nous le bateau s'arrêta sur l'ile de Banaro. Nous y débarquions nous aussi. Personne ne comprenait pourquoi nous étions ici mais moi si. Et bien décidé à sauver Ilian. Banaro n'étant pas très grande et assez déserte, nous trouvâmes leur base sans difficulté. C'était le seul bâtiment de l'ile. Lorsque nous entrâmes, trois hommes discutait autour d'une bière pendant qu'un femme se rendait dans une pièce voisine avec Ilian dans les bras. Remarquant notre présence, ses kidnappeurs se levèrent et se dirigèrent vers nous avec un air méchant. Jusqu'à ce qu'ils aperçoivent Veccio. A ce moment là, ils nous invitèrent à venir boire avec eux. Je ne comprenais plus rien. Nous entamâmes donc la discussion puis il arriva un moment où je finis par leur parler du trésor que je n'avais d'ailleurs toujours pas ouvert. Bjorn partit donc le chercher et Tulun l'ouvrit en présence de ses gens dont je ne comprenais toujours rien. Quelle déception lorsque je vis que le coffre ne contenait qu'une grosse feuille qui brillait, une peinture représentant un indigène, trois gousses de je ne sais quelle plante et une corne de rhinocéros .
Je me disais aussi que ça avait été un peu trop facile cette fois-ci... On aurait peut-être du aller voir avec Ilian...
Homme inconnu avec un drôle de look:Vous vous seriez fait tabasser exactement comme lui. Je pense qu'il est préférable pour vous d'avoir éviter ça...
Tiens, à ce propos. Qu'avez vous fait d'Ilian? Pas la peine de mentir, nous vous avons suivi jusqu'ici.
Avant que quiconque n'ai le temps de dire quoique ce soir, une jeune femme entra dans la pièce, l'air catastrophé.
José, il y a un problème! Je ne peut pas le soigner,l'état dans lequel il est est beaucoup trop critique. Il souffre d'...Posant son regard sur la feuille brillante Wouah! Une feuille de "Mano Negra", c'est exactement ce qu'il me faut! Se tournant vers moi Je peux la prendre?
Si c'est pour sauver Ilian alors oui.
Elle me remercia d'un signe de la tête puis repartit dans la pièce voisine.
Alors comme ça, c'était pour soigner Ilian...
Oui. Il était en bien piteux état alors nous l'avons ramené ici pour le faire soigner. Nous n'avions nullement l'intention de lui faire du mal!
Mais si vous avez eu besoin de le soigner c'est que certains lui ont fait du mal et d'après ce que j'ai compris, ce quelqu'un c'est la totalité de la partie ouest c'est cela? Si vous voulez bien combattre à nos côtés, nous aimerions bien détruire ce village de fous.

Je suis d'accord, partons détruire la côte ouest de Jaya et le monde ne s'en portera que mieux. Même la marine nous remerciera, c'est pour dire.
Mon irruption dans la pièce avait fait effet, tout le monde me regardait désormais avec des yeux de merlan frit. Ma sauveuse entra alors à son tour en expliquant aux autres que ma guérison n'était due qu'à un miracle et que ce miracle s'appelait « feuille de Mano Negra ». Par la suite, il fut décidé autour d'un bon plat de salteña que nous allions détruire tout ce qui se trouvait sur la côté ouest de "l'ile des fous" puis nous montâmes dans nos bateaux et partîmes pour Jaya avec la seule intention de détruire cette ville de fous. La traversée fut assez spéciale car les deux bateaux restèrent côtes à côtes pendant toute la traversée, ce qui n'a bien sur pas été très pratique pour manœuvrer. Pendant l'un des repas où les deux équipages étaient rassemblés, le médecin de bord du bateau de nos nouveaux alliés souleva un lourd problème, nous rappelant que ne pas avoir de médecin à bord c'était signer son arrêt de mort et que les deux-trois connaissances de Veccio en matière de santé ne permettraient pas plus que de soigner un rhume. Il fut donc décidé à l'unanimité que nous devions chercher un médecin.

Conformément aux ordres que j'avais reçu , je me dirigeais vers Jaya. Non pas pour éliminer l'un des équipages pirates de la côte ouest car la marine avait décidé de ne plus s'en occuper, mais pou aller chercher un certain Pikti Goreng pour l'amener au QG pour je ne sais quelle raison. Le chemin jusqu'à l'île ne posa aucun problème mais je ne peux pas en dire autant de l'accostage: la côté est Jayenne est beaucoup trop découpée pour que mon énorme bateau puis se ranger où que ce soit. Contrainte à accoster à l'ouest de l'ile, c'est ce que je fis. Choisissant un endroit ayant l'air assez calme pour ne pas me faire agresser par des pirates dès ma sortie du navire. C'est en suite sous la forme de sanglier qui je me dirigeai vers la jungle qui constituait une frontière entre le deux côtés de l'ile, ces deux mondes qui vivaient à côté mais qui s'ignoraient pourtant, par peur de l'autre, par mépris, par trop grande différence culturelle? Je n'en sais rien.
Après une ou deux heures de course dans la jungle, j'arrivais dans un campement sur la plage ou une dizaine de vieillards barbus et chevelus méditaient pendant que 5 autres membres de leur groupe dot Pikti jouaient une musique envoutante et répétitive. Appréciant moi aussi la méditation et cette musique, je repris ma forme humaine et m'assis parmi eux. Personne ne semblait avoir remarqué ma présence car tous étaient en transe. Je ne saurais pas dire combien de temps à duré cette cérémonie mais ce que je sais, c'est qu'elle s'arrêta à la tombée de la nuit. Même à ce moment là, ils ne remarquèrent pas ma présence, ou alors peut-être est-ce que leur importait peu. Ils ne me remarquèrent que lorsque je m'assis avec eux à table pour manger. Ils me posèrent alors des tonnes de question concernant ma venue ici. Bizarrement, quand j'eus expliqué que Pikti Goreng devait venir au QG, cela ne sembla poser problème à personne et ils fut décidé que nous partirions le lendemain dès l'aube. Ou comme ils disent: à l'heure où blanchit la campagne.
Le départ se fit sans problème et nous arrivions au QG environ cinq jours après notre départ. Cinq jours durant lesquels j'appris à connaitre cet homme que je devais livrer au QG et cinq durant lesquels je l'appréciait de plus en plus et avait de moins en moins envie de le livrer. Mais bon, les ordres sont les ordres. Finalement, l'amiral en chef Trewloney voulait juste lui dire que toutes les poursuites judiciaires en cours contre lui seraient effacées car, toutes dues à l'amiral Pignouf ainsi que pour le convaincre de rejoindre les rangs de la marine. Bien entendu, ce dernier refusa et il me fut confié de le ramener à Jaya. Lez chemin de retour se passa également sans faits particuliers sauf à partir de troisième jour où je me rendis compte que deux navires pirates naviguaient non loin de nous dans la même direction.
Reconnaissant l'étendard du bateau de José Rafio la célèbre capitaine pirate, je décidai de ne pas intervenir, pas toute seule.
Une fois arrivé à Jaya, à ma grande surprise, les deux bateaux pirates commencèrent à bombarder l'ile. Peut-être ces pirates étaient-ils plus fréquentables qu'ils n'en donnaient l'impression...

Lorsque nous arrivâmes enfin à Jaya après une longue navigation aux côtés d'un navire de la marine que nous n'avions pas , ce fut en direction de la côte ouest que nous allâmes. Une fois arrivé dans le port où deux pirates aux cheveux verts pour l'un et roses pour l'autre se battaient à grands coups de saxophone, nous ouvrîmes le feu sur le bâtiment qui servait de mairie. Nous réussîmes à détruire bon nombre de bâtiments mais finalement, nous fûmes contraints de descendre et de comparaître devant ce qu'ils appelaient tribunal mais qui n'était en fait qu'une assemblée où l'on décidait quel supplice infliger aux condamnés et tout cela, sans le moindre jugement. Il fût finalement décidé qu'ils nous attacheraient à des poteaux où l'on sécherai et se ferait dévorer bout par bout par les oiseaux. Sachant quand même que, si José (dont la réputation dans l'ile était faite) n'était pas parmi les condamnés, nous nous serions en plus fait flageller puis fait remplir nos plaies de sel. C'est au début de la nuit que je pensais passer attaché que j'aperçus à ma grande surprise, un bateau de la marine s'approchant des côtes de l'ile...

[HRP: Désolé, j'avais pas trop d'inspiration)

Regardant la scène de loin, je vis les deux bateaux ouvrir le feu sur bon nombre de bâtiments puis, les marins de ces deux bateaux capturés et attachés un poteau sur la plage. Admirant leur action et sous l'influence de Pikti, je me mis en tête de les détacher. J'attendis donc que la plupart des habitants soient couchés pour intervenir. J'accostai donc au port où je fût contrainte de tuer l'un des dockers qui avait repéré que j'étais de la marine. Je me rendis donc sur la plage où étaient attachés les pirates et les détachais. Pikti Goreng partit par la jungle pour rejoindre son campement tandis que j'entamais la conversation avec les pirates:
Bonjour à vous. Je suis le lieutenant Prari. Si je vous ai libéré c'est parce que je doute qu'ici vous ayez été jugés convenablement. Je vais donc vous livrer à la prison de Whisky Peak. Vu vos primes respectives sauf pour vous deux [montrant Veccio et Ilian de la tête] vous devriez rester moisir en prison pour un bon bout de temps. Cependant, en bombardant Jaya, vous avez rendu un grand service à la justice et au gouvernement. Il ce peut donc que vous soyez grâciés et que les primes sur vos têtes soient annulées. Cependant, cela ne dépendant pas de moi mais du tribunal de Whisky Peak, vous serez traités comme des prisonniers jusqu'à notre arrivée là bas. Si vous avez envie de continuer ce que vous avez commencé, allez-y, détruisez autant que vous le souhaitez. Si demain matin à l'aube, vous n'êtes pas sur le port, prêts à embraquer, je considèrerais ça comme un délit de fuite et comptez sur moi pour faire considérablement grimper les primes sur vos têtes. Ceci-dit, à demain. Soyez à l'heure.
Je repartis donc sur mon navire seule cette fois, sans personne pour me tenir compagnie. C'est alors que je me rendis compte que je n'aimais pas la solitude, que j'aimerais bien avoir moi aussi un équipage, des amis, un mari,... Pense: A propos de mari, il était pas mal le brun sans prime là bas... Comment s'appelait-il déjà? Ilan où quelque chose comme ça...

Finalement, une grande femme blonde sortit du bateau en compagnie de Pikti Goreng qui partit en direction de son campement. La femme s’approcha de nous, et nous détacha.
Bonjour à vous. Je suis le lieutenant Prari. Si je vous ai libéré c'est parce que je doute qu'ici vous ayez été jugés convenablement. Je vais donc vous livrer à la prison de Whisky Peak. Vu vos primes respectives sauf pour vous deux [montrant Veccio et Ilian de la tête] vous devriez rester moisir en prison pour un bon bout de temps. Cependant, en bombardant Jaya, vous avez rendu un grand service à la justice et au gouvernement. Il ce peut donc que vous soyez grâciés et que les primes sur vos têtes soient annulées. Cependant, cela ne dépendant pas de moi mais du tribunal de Whisky Peak, vous serez traités comme des prisonniers jusqu'à notre arrivée là bas. Si vous avez envie de continuer ce que vous avez commencé, allez-y, détruisez autant que vous le souhaitez. Si demain matin à l'aube, vous n'êtes pas sur le port, prêts à embraquer, je considèrerais ça comme un délit de fuite et comptez sur moi pour faire considérablement grimper les primes sur vos têtes. Ceci-dit, à demain. Soyez à l'heure.
Que faire? Aller au tribunal en n'ayant qu'une faible chance d'être condamné ou fuir?
Après un concertation avec les membres de l'équipage, il fût décidé que nous partirions cette nuit en direction d'Ohara. Cependant, Ilian et Veccio voulait eux partir vers Luvneel. C'est ainsi que notre équipage se sépara. Nous n'étions désormais plus que trois, comme lorsque nous avions commencé notre aventure.

Le lendemain matin, alors que le jour s'était levé depuis déjà quelques heures, ils n'étaient pas venu, ils avaient fui. Qu'allais-je dire à mes supérieurs? Que j'étais trop faible pour tous les retenir? Je verrais bien sur place.... Je repartis donc en direction de MarineFord en ayant le désagréable sentiment de n'avoir pas mené à bien ma mission.